L’acide chlorhydrique peut être dilué dans 10 à 20 volumes d’eau pour désherber, mais cela reste très dangereux et interdit pour les particuliers.
Sommaire
Utilisez-le en dernier recours, uniquement sur les interstices, avec gants et lunettes, et surtout sans en mettre sur le sol ou à proximité d’autres plantes.
Préférez des alternatives comme le vinaigre ou l’eau bouillante.
Dosage recommandé (mais déconseillé)
L’acide chlorhydrique, disponible dans les commerces à environ 5 à 8 euros le litre (23 % de concentration), peut être dilué pour limiter ses risques.
Si vous choisissez malgré tout cette solution risquée, mélangez 1 partie d’acide avec 10 à 20 parties d’eau.
Par exemple, 10 ml d’acide pour 100 à 200 ml d’eau suffisent. Utilisez un pulvérisateur ou une seringue pour appliquer précisément sur les herbes ciblées sans en verser autour.
Ce produit est extrêmement corrosif : en mettre trop pourrait stériliser durablement le sol et contaminer l’eau souterraine.
Précautions indispensables pour le manipuler
Manipulez l’acide chlorhydrique avec des gants en nitrile, des lunettes de protection et un masque respiratoire, car des éclaboussures ou des vapeurs peuvent causer des brûlures graves ou des atteintes irréversibles à la santé.
Protégez votre peau et vos vêtements. Si l’acide entre en contact avec la peau ou les yeux, rincez abondamment et consultez un médecin rapidement.
Veillez aussi à ne jamais le mélanger avec d’autres produits, notamment l’eau de Javel.
Cela provoquerait une réaction chimique dangereuse, dégageant du chlore gazeux, un gaz très toxique pouvant provoquer des irritations respiratoires sévères.
Conséquences sur l’environnement et aspects légaux
L’acide chlorhydrique tue la microfaune du sol, appauvrit la terre, et pollue les nappes phréatiques, rendant les sols incultivables.
Son usage comme désherbant par les particuliers est interdit et puni par la loi : une amende pouvant aller jusqu’à 50 000 euros peut être infligée en cas d’usage non autorisé.
Appliquer ce produit sur un sol poreux ou proche de cultures est une mauvaise idée, même sur les allées.
Alternatives plus sûres et efficaces
Pour un désherbage moins dangereux, essayez le vinaigre blanc (8 à 10 % d’acide acétique).
Mélangez 1 litre avec 2 cuillères à café de liquide vaisselle et pulvérisez sur les herbes indésirables. Cette méthode coûte environ 1 euro par litre et est adaptée pour les jeunes pousses.
Autre solution : l’eau bouillante versée directement sur les plantes. Cela demande plusieurs applications mais ne pollue pas l’environnement.
Enfin, vous pouvez utiliser l’acide pélargonique, un herbicide naturel vendu en jardinerie.
Par exemple, diluez 22,5 ml dans 0,5 litre d’eau pour traiter 10 m². Ce produit est autorisé et beaucoup plus respectueux du sol. Vous le trouverez pour environ 15 euros le litre.
Recommandation
L’acide chlorhydrique est dangereux, interdit et à éviter absolument comme désherbant.
Préférez des méthodes naturelles ou des produits homologués portant la mention « Emploi autorisé au jardin ».
Protégez-vous, votre sol et l’environnement avec des alternatives sûres, simples et légales.
Questions fréquentes
L’acide chlorhydrique est-il autorisé pour désherber ?
Non, il est interdit pour cet usage par les particuliers en France et peut entraîner de lourdes sanctions.
Puis-je utiliser du vinaigre comme désherbant ?
Oui, le vinaigre blanc est une bonne alternative naturelle, efficace sur les jeunes pousses, mais attention à ne pas en mettre trop car il acidifie aussi le sol.
Quel désherbant naturel peut remplacer l’acide chlorhydrique ?
Le vinaigre, l’eau bouillante, l’acide pélargonique et le désherbage manuel ou thermique sont de bonnes alternatives.
Y a-t-il un risque pour l’environnement avec l’acide chlorhydrique ?
Oui, il détruit la microfaune et stérilise le sol, et il peut polluer les nappes phréatiques. Utilisez des solutions naturelles pour préserver l’environnement.